Récit de la navigation bretonne du 18 au 25 août, par nos complices navigateurs :

 


Introduction
Je partîmes tout seul mais par un prompt renfort nous nous vîmes 4 en arrivant au port !


Développement
Nous bravîmes les éléments déchaînés guidés par le seul souci de laver notre honneur et notre linge
à Ouessant nous criâmes hip hip orin pour Claude le stratège de l'ancrage et Chloé la magicienne de la manœuvre

Conclusion

Dans la brume les dauphins furent notre soleil !
mais nous ne vérifiâmes si les bourses du curé de Camaret pendèrent et c'est heureux !
Nous ne vîmes que Wracment l'Aber Wrach et c'est temps couvert
Mais nous bûmes mangâmes rigolâmes refaitâmes le monde tant et tant que plus vivants nous nous sentâmes et plus haut volèrent nos cœurs et nos âmes.
Fin

Christophe


 De Brest à Camaret

 


 

Chers amis,

 On parlera de marins, d’une part, quand on a une génération d’êtres de la même trempe, par exemple : tant qu’existeront les marins, c’est-à-dire leur génération continue.

Il sera possible d’objecter que même en Camaret, on trouve des compositions impossibles, une sorte d’énoncé du cercle alors qu’il s’agit d’un triangle, au bout duquel le pain de marins justement se paye au prix du caviar. Là ! Que nous ne fûmes en Brest où sans avoir manqué la marée, nous manquâmes pourtant la bio coop, ou plutôt l’inverse.

 Nous eussions eu un franc succès en présentant aux âmes en quête de vérité intérieure, le débat entre Polis et Ethos, tant il est vrai qu’il est possible de dire chaque chose non seulement par son énoncé propre, mais aussi par l’énoncé d’une autre, soit de manière entièrement terrienne, soit aussi de manière marine, comme quand on dit que huit est un double, en se servant de l’énoncé de la dyade.

 La providence, contre toute attente, c’est-à-dire comme toujours, pourtant, nous offrit en mer d’Iroise, ND de Rocamadour.

 Bien nous en pris, car le temps fut clément, jusqu’à ce que les apôtres Christophe et Grégoire, accompagnés par les Dauphins au retour d’Ouessant et Molène, presque marchant sur l’eau –si si, y a des photos-, sans aucune peine, s’en furent sous d’autres cieux.

Alors, Chloé et Claude, à l’arrivée au pot de beurre, au moteur pour être honnêtes, avec une parfaite navigation digitale, enfin libérés du poids des terriens qu’ils menèrent pourtant à bon port, s’en furent à d’autres (d) ébats. Car la liaison et la division sont dans la pensée discursive et non dans les choses, car la pensée sépare le marin du terrien.

 Enfin, il faut tout de même avouer que même les vrais marins furent retenus par la modernité, enfants en perdition ferroviaire, téléguidés à grande peine à distance, et sans s’engueuler, ce qui est tout de même un exploit, et me rassure sur mes chances de survie, si la révolution advient un jour J

 Amis marins, salut !

 Grégoire

NB : j’espère qu’Aristote me pardonnera ce plagiat de sa Métaphysique !


 De Ouessant à l'Aber Wrach

 

 


 

Voilà un petit condensé du séjour breton sur Sirénade.

Lundi 20 août, grosse journée train + bus pour arriver à L’Aber Wrach. Un joli petit port très tranquille et petit Rhum autour d’une soirée crêpes par le chef Claude et j’ai pu faire connaissance avec Chloé et Christophe sous un beau coucher de soleil. 

Découverte du bateau, agencement, couchettes...

Mardi 21 août, test de mise à l’eau de l’annexe et fixation du moteur. Puis, c’est le départ vers Roscoff, sous un beau soleil, mais sans vent, donc moteur, moteur et moteur. Au moins, j’ai pu avoir des explications des prof Claude et Chloé smile sur les bouts, les voiles et winchs. Et premier exercice de sortie de voile pour le plaisir et petit coup de soleil pour moi. 

Mercredi 22 août, en route pour Trebeurden. Un coucou rapide des dauphins qui nous ont croisés, super de voir ça. J’ai encore aimé "wincher", tirer les bouts... 

Jeudi 23 août, le meilleur temps pour la voile pour mon niveau (première sortie de plus d’une heure pour moi). Toujours un plaisir de manipuler, tirer des bouts, changer de bord...

Vendredi 24 août, départ très matinal et gros temps. Là, je ne crâne pas, et le mal de mer me rattrape, allongé ça va, assis et debout... bon retour en position allongée.  Là, les sensations étaient complètement différentes avec un peu d’inquiétude. Mais heureusement, à l’abri de l’île de Bréat, mon estomac se calme tout comme la mer. 

Évidemment, tout ça avec de magnifiques paysages, les granites roses, des îles, des rochers et quelques animaux...

Arnaud


 De l'Aber Wrach à Trébeurden

 


 De Trébeurden à Paimpol avec halte à Peros-Guirec, Bréhat et sur les 7 îles

  

 

Claude et Chloé