Pour le week-end de 4 jours de l’Ascension, nous sommes 4 à bord et direction à l’Ouest. Objectif Saint-Vaast la Hougue avec un arrêt dans les îles Saint-Marcouf.

 

Jeudi 10 Mai

La sortie du Havre s’annonce très venteuse avec des rafales, jusqu’à 12h. A cela doit s’ajouter une bonne houle.

Vers 12h30, nous sortons donc avec 2 ris dans la grand-voile et le solent sur l’étai largable. Finalement, le vent est assez stable. Sirénade avance bien malgré la houle qui s’avère plus modérée qu’annoncée.

Notre objectif du jeudi soir est Port en Bessin, mais la houle freinera notre progression et le froid aura raison de l’équipage. De peur de ne pouvoir atteindre Port en Bessin assez tôt, nous reviendrons sur Ouistreham, puisque Courseulles sur Mer est rempli par la Coupe de Normandie.

Vendredi 11 Mai

Très belle journée, plus chaude sous le soleil, vent modéré, assez fort pour permettre à Sirénade de bien marcher (5 nœuds pour 7 nœuds de vent), mais pas trop fort pour avoir une mer ridée.

Nous suivons la côte, puis visite de Port Winston en face d’Arromanches ; beaucoup de pêcheurs autour des pontons profitent de la belle journée.

Puis, route tranquille vers Port en Bessin, où nous arrivons au ponton à l’ouverture des portes vers 19h00. Nous profitons des sanitaires flambants neufs et visitons la ville en soirée.

Samedi 12 Mai

Temps gris, peu de vent à la sortie de Port en Bessin, nous restons au moteur une petite heure.

Puis le vent monte, entre 8 et 10 nœuds, ce qui suffit pour faire bien avancer Sirénade.

Le temps se gâte, nous rentrons dans la pluie vers 13h. Elle ne nous quittera qu’en fin de journée. Ce qui nous permet de profiter du bimini en guise de parapluie et d’essayer plusieurs boissons chaudes (oasis pomme cassis ou encore jus d’orange/cannelle, bonnes alternatives à la soupe ou au thé).

Le vent tourne plein Ouest, et reste en dessous de 10 nœuds, Sirénade avance maintenant au grand largue voiles en ciseaux.

Nous arrivons vers 20 heures à Honfleur pour profiter de la chaleur d’un bon restaurant.

Dimanche 13 Mai

Le soleil arrive rapidement, le vent reste modéré, et Sirénade s’en accommode bien, nous permettant d’arriver assez tôt au Havre pour faire quelques manœuvres avant de le laisser en attente de sa nouvelle place au port.

 

Bonjour à toutes et à tous.

Rapide compte rendu du dernier week-end MA. En avril, ne te découvres pas d'un fil...maxime totalement vérifiée en cette fin de mois. Cinq personnes à bord de Sirènade pour un week-end un peu compliqué du point de vue météo, les prévisions évoluant du jour au lendemain. L'option retenue fut Fecamp compte tenu de l'orientation prévisionnelle du vent et des courants, coefficient de marée 90. 
 
Je reprenais pour ma part ce bateau que je connais peu pour avoir naviguer en général sur le first 31.7 Lady Vague qui restera pour moi un excellent bateau et ce quelque soit les conditions de vent et de mer. 
Nous avons donc quitté Le Havre samedi vers 13h00 en direction d'Antifer dans le but d'atteindre le cap avec la renverse de courant. Vent de SW léger aux alentours de force 3 qui nous a permis allègrement de rejoindre Antifer comme prévu. Option proche de la coté de sorte d'avoir le moins de courant contre. Avant le cap nous décidons de gréer le spi que je n'avais jamais utiliser. Pas de souci particulier pour la mise en oeuvre. Globalement la mise en place est simple. Une petite remarque cependant, je trouve que l'écoute du "Track" est trop courte, il manque 4 à 5 mètres, cela se confirmant lors de l'affalage ou il est difficile de réunir les 2 points (écoute et amure pour ensuite affaler) Ceci n'est bien évidemment qu'un avis. Le bateau marche bien sous spi et nous avons largement distancé 2 autres voiliers dont celui d'un ami. les équipiers ont pu s'exercer tour à tour et chacun était assez satisfait semble t-il. Arrivée à Fécamp vers 19h30 et rentrée sans problème par plus de 4m50 de hauteur d'eau. 
 
Traditionnelle soirée spagets puis sortie sur Fécamp avec l'équipage de "Fullaya" un ami qui navigue sur un 38 pieds et basé à Ouistreham. Fécamp un peu endormi en ce samedi soir mais un peu plus animé dans les bars le matin. Quelques équipiers tot réveillés ont d'ailleurs pu découvrir quelques figures locales au bar tabac du coin et apprécier les visages burinés...on dira par la l'élixir local.
 
Départ dimanche vers 10h30 sous un ciel dans les 50 nuances de gris. Il ne fallait pas trop trainer car le vent devait monter crescendo. 
Sortie par une mer un peu formée et prise du ris numéro 2. Equipage très volontaire et attentif. 1/3 de génois. Vent Est-NE 25 nds avec rafales. Nous avons filé bon train jusque Antifer et noté quelques vagues plus hautes que les autres et déferlantes modérées.
 
Excellent exercice pour les équipiers qui ont apprécié de barrer tour à tour et de tester le bateau dans cette configuration. 
Un peu moins de mer après Antifer d'autant que nous nos étions rapproché de la cote après un empannage bien amorti par le frein de bome. 
Arrivée aux alentours de 15h30 et manoeuvre d'amarrage sans problème malgré le vent. Au final week-end intéressant car une configuration de navigation très variée, un bateau agréable mais avec un peu d'inertie à la barre.
 
Un équipage avide de connaissance et volontaire, solidaire et appréciant la convivialité,respectueux du bateau et matériel, le tout reflétant bien l'esprit MA. Je les remercie de leur attention et participation et de la bonne humeur ambiante. 
A plus.
Jean Michel

L'occasion du long week-end de Pâques était belle pour aller à Cowes ou St Vaast. La météo n'en a pas voulu ainsi et il a fallu innover. Nous avons donc tiré partie de ces contraintes pour rallier Dieppe dès samedi, en une seule étape de 7h45. Inutile de dire que la navigation rapide avec environ 20knts de vent portant et le courant favorable a été agréable ! Par chance, un excellent Fish & Chips a été trouvé samedi soir pour compenser la frustration (humour) de ne pas avoir traversé la Manche.

Ballade à pied le dimanche matin, recherche des oeufs en chocolat (quelle idée d'en cacher sur les barres de flèche !), puis départ pour Fécamp. Gros coeff, on arrive juste avant la marée basse. On mouille devant la plage le temps du repas, histoire de retouver assez d'eau pour rentrer. Un plaisancier belge se présente entre-temps, il tente une entrée dans le port et en ressort presque aussi vite aussi après un superbe demi-tour sur la quille... Le sémaphore de Fécamp nous appelle pour connaître nos intentions, provenance, destination, surement peu habitué de voir un voiilier ici à la tombée de la nuit.

Lundi matin, ballade puis dégustation au Palais de la Bénédicte, sous la verrière. Endroit absolument charmant qui vaut d'y consacrer un détour, la Bénédictine aussi.

Retour vers Le Havre d'abord venté puis plus mou et sous la pluie.

Un bien joli week-end de reprise de saison, qui en appelle beaucoup d'autres.

Michel Latouche

Week-end très spécial pour cette dernière navigation de l'année sur Lady Vague.

D"abord une sortie le samedi dans 15 à 25 knt avec un peu de mer, bref de quoi jouer avec un peu de mer.  Et d'initier aussi notre nouvelle équipière aux manoeuvres, dans des conditions pas faciles. Retour pas trop tard au port, et départ à pieds vers les Docks pour admirer à quai les bateaux de la Tansat Jacques Vabre. Que d'engins très très impressionnants, prévus pour voler à 40 nds. Au moins ! Nous admirons aussi Thomas Pesquet (qui sait ce que voler veut dire lui aussi), venu baptiser un des bateaux. L'occasion pour certains d'entre nous de croiser nos 'idoles'. La soirée se conclut par un somptueux feu d'artifice sur les Docks, vraiment chouette.

Dimanche, un peu impatients, nous sommes les premiers sur l'eau. La zone 'plaisanciers' du départ de la course est balayée par un vent de 20 à 25 knt, et la mer est formée avec environ 3m de creux. Inutile de dire que nous sommes bien peu nombreux sur l'eau. Les bateaux sortent enfin, la lumière est belle, les embruns recouvrent la jetée du Havre, le soleil apparaît. Mais on continue de se faire brasser menu menu... Faire des photos est assez acrobatique. Une bouée de dégagement prévue initialement devant la zone plaisanciers est finalement supprimée en raison des conditions météo. Le départ est donné très loin de nous, nous faisons route vers le port pour retrouver du calme.

Quel week-end !

Michel Latouche

 

Au programme, un week-end particulier avec la régate Un homme - Une femme le samedi, puis un dimanche permettant d'accueillir notamment de nouveaux adhérents.

La météo est annoncée peu favorable le samedi avec un vent très faible. Le comité de course se met quand même en place pour midi et les 25 bateaux cerclent autour de lui, guettant l'arrivée d"un petit thermique. Tout le monde est concentré, pas une seule plaisanterie ne fuse à la VHF sur le canal de course. La situation devient plus difficile 3 heures plus tard lorsqu'un épais brouillard ne propose plus que 100 mètres de visibilité, au mieux. Certains régatiers demandent alors au comité de course sa position GPS pour retrouver la ligne de départ... Le vent est rentré, mais le comité annule sagement la régate en raison des risques liés au manque total de visibilité. Nous rentrons alors sur le Havre, innondé de soleil. Etonnant !

Nous retrouvons nos concurrents au sympathique cocktail d'après course organisé par le SNPH et en profitons pour récupérer notre lot.

Nos équipiers du dimanche nous rejoignent en fin de journée pour une conviviale soirée à bord de Lady Vague.

Le dimanche, la météo est idéale. Du vent mais pas trop, beaucoup de soleil, visibilité excellente. Nous faisons d'abord route vers Ouistreham, puis nous lançons dans quelques exercices. Virements, mise à la cape, etc. Direction ensuite la plage de Deauville pour se restaurer tranquillement au mouillage. L'ancre est toujours aussi lourde et nous mouillons le minimum de chaîne pour ne pas s"épuiser à la remontée, en surveillant de près une éventuelle dérive. Bien rassasiés, nous repartons direction Le Havre. Un objet blanc dérivant attire notre attention. Un énorme pare battage boule en fait, que nous récupérons après une fantastique (si si !) manoeuvre à la voile.

Nous reprenons la route avec un équipage toujours avide de sensations. Une série d'empannages plus tard, la proximité d'un autre voilier nous incite à envoyer l'arme fatale: le spi ! 2 minutes plus tard (si si, bis) nous filons à vive allure, porté par le joli ballon bien gonflé.

L'affalage est réalisé dans les règles de l'art (si si si, ter) et il faut malheureusement rentrer au Havre après une bien belle journée.

Il y aura d'autres occasions !

Michel Latouche