Le samedi, tout est permis ! Alors ce sera direction Deauville pour un mouillage devant le casino, le temps de se restaurer avant de poursuivre notre route au portant et sous spi vers Ouistreham. Le timing est parfait, nous arrivons à l'ouverture du sas. 2 cables  cassés dans l'écluse ne perturbent pas notre manoeurvre, il en faudrait bien plus. A l'ouverture du sas, nous filons tout droit vers le pont de Bénouville. Remontée bucolique du canal, avant une escale non moins charmante et champêtre le long du quai juste avant le pont.

Le dimanche commence par une marche à pied, en passant par le musée puis le village de Bénouville. Canards, pêcheurs, rameurs, coureurs à pied animent notre matinée bien ensoleillée.

L'équipage au complet (soit 8 personnes) quitte son escale, car les meilleures choses ont une toujours une fin. Ce n'est toutefois pas la fin réelle des réjouissances, car nous filons alors vers le Havre en mettant en pratique les conseils que notre maître-voilier nous a prodigué au local fin mars. On borde (à quelques centimètres des filières), on reprend du chariot, on observe le creux, les penons, on reprend un peu de pataras. 

Et hop, la fusée Sirénade est lancée ! Ca file, ça glisse, le soleil brille, l'humeur est joyeuse !  Le bonheur, ce n'est pas toujours pour demain...

La virée se termine par une séance de manoeuvres au moteur au milieu des nouveaux pontons du Havre.

Amicalement

Michel Latouche